Joëlle Queille, 46 ans, est portée disparue depuis le 6 septembre 2020. Elle a été vue pour la dernière fois à Saint-Gély-du-Fesc, près de Montpellier, dans l’Hérault, où sa famille et son compagnon se mobilisent, le cœur encore gonflé d’espoir.
Dans leur maison de Saint-Gély-du-Fesc, Gisèle et Pierre Queille attendent désespérément des nouvelles de leur fille.
Portée disparue depuis le 6 septembre 2020, Joëlle a été vue pour la dernière fois, sur une caméra de vidéosurveillance, à deux pas de la maison familiale, au rond-point des Cévennes, à Saint-Gély-du-Fesc. Elle est partie vers 17 heures, à pied, sans téléphone, sans papiers et sans argent.
Depuis, des recherches et des battues ont été organisées par les forces de l’ordre et des bénévoles, en vain.
"Ma puce, reviens !"
Assis autour de la table du salon, les parents de Joëlle, sa sœur et son compagnon sont prostrés mais soudés, ensemble dans la douleur. Ils se mobilisent nuit et jour pour retrouver leur "puce"."Avec ma fille, nous avons une relation fusionnelle" affirme Gisèle Queille. "Je sais tout d’elle, on s’appelait tous les jours. Je l’ai eu au téléphone quelques heures avant sa disparition". Depuis, Gisèle, accrochée au téléphone, attend de ses nouvelles.On l’aime tellement.
Mère de deux enfants de 10 et 12 ans, Joëlle Queille prenait, depuis plus d'un an, un nouveau départ avec Éric. "Elle refaisait sa vie avec Éric, petit à petit" confie Gisèle. "Elle ne voulait pas brusquer les choses par rapport à ses enfants et surtout, ne pas les séparer de leur papa".Je ressens les choses. Elle est vivante.
Mobilisé depuis la disparition de sa compagne, Eric, qui souhaite préserver son anonymat, nous confie :
J’aimerais lui dire que si elle revient, je lui demanderai de m’épouser.
"Je vais foutre le camp"
Joëlle a quitté son domicile suite à un différend familial que ses proches préfèrent taire pour le moment. Toutes les hypothèses sont possibles et l’une d’entre elles est au cœur de toutes les pensées : "Il est possible que Joëlle ait pété les plombs et soit partie volontairement" selon sa sœur, Jocelyne.Sportive, réservée et discrète, Joëlle "ne s’exprime pas et ne demande jamais d’aide" selon sa famille.Un jour, elle nous a dit "je vais foutre le camp et vous ne me reverrez jamais".
Rongé par l'inquiétude, Pierre, son papa, n’a qu’une envie : "je veux juste prendre ma fille dans mes bras". Sur la table, trônent des piles d’appels à témoins. "Nous en mettons partout, de Saint-Gély-du-Fesc" jusqu’à Ganges. La voix étranglée par l’émotion, Pierre Queille confie :
J’en ai très peu, mais j’ai de l’espoir. Elle est peut-être montée à bord d’un véhicule ? Quelqu'un l'a peut-être vue quelque part ?
"On te pardonne"
"Si tu vois ce message, appelle-nous. On te pardonne ce départ" implorent Gisèle et Jocelyne. "C’est tout à fait son style : être dans une impasse et ne pas vouloir revenir si elle se rend compte des impacts de sa disparition" confie sa sœur.En attendant d’avoir des nouvelles de leur fille, Gisèle et Pierre Queille se mobilisent, entourés de leurs proches.
Lors de sa disparition, Joelle Queille était vêtue d’un pantacourt bleu ciel, d’un t-shirt et de sandales. Elle est blonde décolorée et mesure 1 mètre 73.
Si vous avez des informations, veuillez contacter la compagnie de Castelnau-le-Lez au 04.67.91.73.00.